Portrait de province
"Je ne peux pas nier que je sui né à Rimini, mais le vrai Rimini s'est éloigné et a été remplacé par le Rimini qui figure dans es films, avec tous ces détails." F.Fellini
- retour des mêmes lieux
- les personnages sont amener à tourner en rond, à errer, se morfondre, se sentit seul
- le reflet des souvenirs des trois scénaristes
- La petite place, le cœur de la ville d'où partent les différentes rues
- le générique la désigne comme le lieu clé
- on ne peut que tourner en rond autour de la fontaine
- le groupe la traverse souvent la nuit, elle est comme encerclée par les façades des immeubles et fenêtres fermées
- de jour, elle est la représentation d'un cadre séculaire, qui ne bouge pas qui regarde les existences passer
Confinements
- Le magasin d'articles religieux :
- encombrement, étalages bardés d’icônes
- filmé comme une caverne
- renvoie Fausto à un monde poussiéreux irrespirable
- menace pour lui d'un devenir objet, perte de sa virilité
- L'appartement de la boutique
- tout aussi encombré
- une vie de couple à jouer aux cartes
- enclaves sociales
- Fausto passe de la baraque ouvrière au salon bourgeois enfermants
- des cellules hermétiques, sans échappatoires
Échappées sans horizon
- le front de mer désert
- horizon bouché
- des hommes plantés sur la grève, inertes
- presque uen impression d'apocalypse
- la campagne
- mornes plaines
- routes vides
- tout à l'horizontal
Des lieux où le temps se consume en pure perte
- le café autour du billard où l'on rêve de voyages
- Le casino ou le carnaval, lieux éphémères de joie
La gare
- le seul lieu ouvert au reste du monde
- courte focale et lignes de fuite vers un ailleurs