Il s'agit de relier la thématique du parcours (le son) à l'art cinématographique et donc de montrer en quoi le cinéma est un art AUDIO-visuel.
Le passage du muet au parlant.
Pour commencer, deux extraits de Chantons sous la pluie (1952), l'hommage rendu par Stanley Donen et Gene Kelly à ce moment précis de l'histoire du cinéma où les films sont devenus parlants.
On comprendra mieux les contraintes subies par les réalisateurs et acteurs/actrices de cinéma au moment de l'introduction du parlant.
L'extrait :
Chantons sous la pluie de Stanley Donen et Gene Kelly (1952)
Atelier de postsynchronisation et de doublage
Les problèmes posés par la prise de son sur le tournage (lourdeur du matériel d'enregistrement, qui produisait de surcroît des bruits parasites) et la difficulté à synchroniser images et sons au tournage ont poussé les premiers cinéastes du parlant à adopter majoritairement la postsynchronisation : les acteurs se doublent eux-mêmes, après tournage.
Pourquoi ne pas tenter l'expérience ? Post-synchronisons en direct une séquence de film dont on aura au préalable retiré la bande-son.
Extrait de
Les 400 coups de François Truffaut (1959)
1.l'extrait sans le son, plusieurs fois si besoin, afin de déterminer les liens entre les personnages, leur humeur, leurs sentiments...
2.La fiche contenant le script avec les dialogues.
3.Remontrer l'extrait et essayons de caler les dialogues sur les plans.
Préparer le doublage en faisant plusieurs répétitions et en insistant sur la diction, le ton de la voix, le « jeu » du doubleur. S'essayer au doublage en direct. Enfin, on pourra montrer l'extrait de film original avec sa bande-son.
Cet exercice peut être ensuite adapté à un film en langue étrangère, afin de découvrir les problématiques du doublage.