autour du cinéma expérimental
Une sélection de documents autour du cinéma expérimental
Premier court-métrage de Manoel de Oliveira : "Douro, faina fluvial" (1931)
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Regen. Rain. Lluvia.(1929). Jorins Ivens
Doctor Ojiplático — Bitácora de Arte y Cultura para la Educación Sentimental de la Niña de tus Ojos
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Berlin, Symphonie d'une grande ville
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La Chute de la maison Usher (Jean Epstein, 1928)

Lord Roderick Usher, inquiet pour sa compagne, souffrante, accueille dans sa demeure à l'atmosphère étrange et oppressante un ami d'enfance, après l'avoir appelé à l'aide.

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Coeur fidéle de Jean Epstein
Jean Epstein développe une pensée mystique qui prône « l'intelligence » et le pouvoir « animiste » du cinématographe dont il cherche à élargir le champ figuratif. Ses Écrits sur le cinéma, réédités par Seghers en 1974-75, ont été revisités par Gilles Deleuze et s'avèrent fondamentaux dans le champ de la réflexion cinématographique contemporaine. Ciclic
Le film complet : https://vimeo.com/439568629
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Symphonies urbaines

Une avant-garde documentaire naît dans la lignée du cinéma abstrait. Ainsi Walter Ruttmann après avoir réalisé Opus I, pur ballet de formes géométriques, s'intéresse aux prises de vues réelles. En 1927 il signe Berlin symphonie d'une grande ville qui, par un habile travail de montage basé sur des jeux de formes et de rythme, montre 24 h de l'activité d'une métropole. Le film est considéré comme l'aboutissement d'une vague d'essais filmiques sur des motifs urbains qui avaient commencé à voir le jour avec Manhatta (1921) de Paul Strand et Charles Sheeler ou Rien que les heures (1926) d'Alberto Cavalcanti. Jeux des reflets et de la vitesse(1923-25) d'Henri Chomette participe lui aussi de ces recherches d'abstraction par une fragmentation du réel. Le film symphonique connaîtra ensuite de nombreuses variations avec plusieurs court métrages de Joris Ivens, Douro (1931) de Manoel de Oliveira, À propos de Nice (1930) de Jean Vigo ou même L'Homme à la caméra (1929) de Dziga Vertov qui explorent les paysages urbains dans un travail de composition visuelle et de montage rythmique proche de l'écriture musicale. Ciclic


Deux films complets à la suite qui ont marqué l'histoire du cinéma :

  • A propos de Nice de Jean Vigo - 1930
  • L'homme à la caméra de Dziga Vertov - 1929

"A PROPOS DE NICE" . — Film français muet, 1930, Jean Vigo et Boris Kaufman - (col. Bernard LESECQ)
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L'HOMME À LA CAMÉRA / Dziga VERTOV - 1929 - 67'
L'HOMME À LA CAMÉRA de Dziga VERTOV 1929 ‧ Documentaire/Muet ‧ 67' Le film est à l'origine muet. Il existe plusieurs versions musicales, dont celle-ci interprétée par le groupe britannique de jazz "The Cinematic Orchestra" qui a composé en 2000 une trame sonore inspirée de ce film et des indications écrites laissées par Dziga Vertov. L'Homme à la caméra (en russe : Человек с киноаппаратом, Chelovek s kinoapparatom) est un film soviétique réalisé par Dziga Vertov en 1929. Ce film muet a été tourné à Odessa et dans d'autres villes soviétiques. Son synopsis repose sur le quotidien de ses habitants, du matin au soir, explorant diverses facettes du travail, des loisirs, de la ville. Le film est célèbre surtout par son approche très éclatée, la musicalité de son montage (pour un film muet), les nombreuses techniques cinématographiques utilisées (surimpression, superposition, accéléré, ralenti, etc). Il est aussi célèbre pour sa mise en abime (le film dans le film) : on suit l'opérateur tournant le film, on montre le montage d'une séquence de ce film et une autre scène présente un public regardant l'Homme à la caméra sur grand écran… Il illustre la théorie du cinéma de Vertov : le ciné-œil. Mais au moment de sa sortie il n'a pas fait l'unanimité. Sergueï Eisenstein qualifie ces images de « coq-à-l'âne formalistes et de pitreries gratuites dans l'emploi de la caméra ». L'esthétique du film est fortement marquée par les mouvements d'avant-garde de l'époque, principalement par le constructivisme. C'est un film tout à la fois documentaire et expérimental. On peut le considérer comme un manifeste de la recherche esthétique du cinéma d'avant-garde soviétique, encore indemne des contraintes artistiques que subiront par la suite les artistes d'URSS. Plusieurs images sont mémorables : celle d'un homme qui se promène avec une caméra sur trépied dans le dos, un œil en très gros plan en superposition avec celui d'un objectif de caméra, la surimpression d'un cadreur géant installé sur un toit… Le réalisateur Dziga Vertov donne une vision surréaliste de la Russie, en insistant sur les machines et l'architecture. Date de sortie : juillet 1929 (Paris) Réalisateur : Dziga Vertov Scénario : Dziga Vertov Distribution : Mikhaïl Kaufman Montage : Dziga Vertov, Elisabeth Svilova Cinématographie : Mikhaïl Kaufman, Gleb Troyanski
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