Lord Roderick Usher, inquiet pour sa compagne, souffrante, accueille dans sa demeure à l'atmosphère étrange et oppressante un ami d'enfance, après l'avoir appelé à l'aide.
Une avant-garde documentaire naît dans la lignée du cinéma abstrait. Ainsi Walter Ruttmann après avoir réalisé Opus I, pur ballet de formes géométriques, s'intéresse aux prises de vues réelles. En 1927 il signe Berlin symphonie d'une grande ville qui, par un habile travail de montage basé sur des jeux de formes et de rythme, montre 24 h de l'activité d'une métropole. Le film est considéré comme l'aboutissement d'une vague d'essais filmiques sur des motifs urbains qui avaient commencé à voir le jour avec Manhatta (1921) de Paul Strand et Charles Sheeler ou Rien que les heures (1926) d'Alberto Cavalcanti. Jeux des reflets et de la vitesse(1923-25) d'Henri Chomette participe lui aussi de ces recherches d'abstraction par une fragmentation du réel. Le film symphonique connaîtra ensuite de nombreuses variations avec plusieurs court métrages de Joris Ivens, Douro (1931) de Manoel de Oliveira, À propos de Nice (1930) de Jean Vigo ou même L'Homme à la caméra (1929) de Dziga Vertov qui explorent les paysages urbains dans un travail de composition visuelle et de montage rythmique proche de l'écriture musicale. Ciclic