autour du cinéma expérimental
Une sélection de documents autour du cinéma expérimental
Ballet mécanique (1924) |Fernand Léger et Marcel Duchamp. MoMA FILM VAULT SUMMER CAMP
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Rhythmus 21 (Hans Richter, 1921) NEW MUSIC
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Light Cone - ANÉMIC CINÉMA
«Le cinéma m'a surtout amusé pour son côté optique. Au lieu de fabriquer une machine qui tourne, comme j'avais fait à New York, je me suis dit: pourquoi ne pas tourner un film ? Ça ne m'intéressait pas pour faire du cinéma en tant que tel, c'était un moyen plus pratique d'arriver à mes résultats optiques. (...) Non, je n'ai pas fait de cinéma, c'était une façon commode d'arriver à ce que je voulais. D'ailleurs ce cinéma était très drôle. On travaillait millimètre par millimètre parce qu'il n'y avait pas de machines très perfectionnées. Il y avait un petit rond, avec des millimètres marqués, nous tournions image par image. On a fait ça pendant deux semaines. Les appareils n'étaient pas capables de prendre la scène à n'importe quelle vitesse, ça se brouillait, et comme ça tournait assez vite ça faisait un effet optique curieux. On a donc été obligés d'abandonner la mécanique et de faire tout nous-mêmes. Un retour à la main, pour ainsi dire.» -Marcel Duchamp
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Germaine DuLac - Danses espagnoles(1928)
En 1917, la rencontre entre Germaine Dulac et Louis Delluc donne naissance à La Fête Espagnole (1919) et plus largement au premier mouvement d’avant-garde du cinéma français connu aussi sous le nom d'impressionnisme (en opposition à l'expressionnisme allemand). Loin du radicalisme des autres mouvements d'avant-garde, les cinéastes cherchent à faire dévier le cinéma narratif vers des terrains plus impressifs
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La coquille et le clergyman, Germaine Dulac, 1926
Un homme habillé de noir, un clergyman, verse, à l’aide d’une grande coquille d’huître, un liquide noir dans des flacons qu’il brise ensuite. Une porte s’ouvre, un officier couvert de médailles apparaît, brise la coquille avec son sabre et sort. Le clergyman le suit à quatre pattes jusque dans la rue…
"Il s’agit ici du premier film surréaliste officiellement catalogué comme tel dans l’histoire du cinéma. J’étais en effet persuadé que ce titre honorifique revenait à Un chien andalou. Mais le film de Buñuel, rendu célèbre par sa fameuse scène de l’œil tranché, est sorti sur les écrans des studios des Ursulines le 6 juin 1929. La Coquille et le Clergyman lui, fut projeté le 9 février 1928, sur ces mêmes écrans parisiens. Soit près d’un an et demi plus tôt que le brulôt de Luis Buñuel.
La Coquille et le Clergyman demeure est une œuvre foisonnante d’événements qui ont suscité la polémique en leurs temps. À ce titre, le jour de la première le 9 février 1928, restera gravé dans la mémoire du cinéma français pour le scandale qu’il provoqua.
En effet, le film fut victime d’un violent conflit d’intérêt et d’une brouille irréversible entre son scénariste, Antonin Artaud, et sa réalisatrice Germaine Dulac. À cette époque, Artaud grand nom du théâtre, était proche du mouvement des surréalistes créé, entre autres, par André Breton, Louis Aragon et Salvador Dali. Germaine Dulac avait, quant à elle, déjà une belle filmographie à son actif, et avait mis en scène de nombreux courts-métrages depuis 1915. La rencontre entre les deux artistes fit des étincelles. Artaud réclamait la paternité du projet et voulut que son scénario soit respecté à la lettre. Mais Dulac ne l’entendit pas de cette oreille et opéra de profonds remaniements dans la structure du film tout en conservant l’essentiel du concept initial écrit par Artaud.
Celui-ci, vexé de ne pas avoir été invité préalablement aux projections privées, sera présent à la première officielle – mais ce n’est pas de lui que viendra le scandale. De la salle et du balcon, et avant même que le film ne commence, on entendra des noms d’oiseaux fuser à l’encontre de Germaine Dulac et jusqu’à des menaces de mort (“Au cimetière, la Dulac !”). Un groupe chauffé à blanc par André Breton et ses acolytes provoqua un tel chaos que la projection dût être interrompue à plusieurs reprises.
À cinéma “surréaliste”, Germaine Dulac préférait le terme de “cinéma pur” ou “cinéma abstrait”. Pourtant, La Coquille et le Clergyman est bel et bien un film surréaliste. Un propos abscons, un scénario a priori incompréhensible, et un style visuel composé de surimpressions, juxtapositions d’images et d’hyper-ralentis. Comme le souligne Antonin Artaud : “C’est un film d’images pures. Et le sens doit se dégager du rayonnement même de ses images”.
La Coquille et le Clergyman reste une œuvre étrangement méconnue en France au vu de son aspect “historique” et la place primordiale qu’elle occupa en ces temps immémoriaux où les artistes se battaient (au sens propre comme au figuré) pour imposer leurs idées et leurs imaginations créatrices."
(Cinéma Choc)

Tiré de Cinéma documentaire
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Dreams That Money Can Buy (1947)

Rêves à vendre (Dreams That Money Can Buy) est un film expérimental américain écrit, produit et réalisé par l’artiste et cinéaste surréaliste Hans Richter, sorti en 1947.

Plusieurs artistes ont contribué à ce film : Max Ernst, Marcel Duchamp, Man Ray, Alexander Calder, Darius Milhaud et Fernand Léger. Le film a remporté le prix de la contribution la plus originale au progrès du cinématographe au festival international du film de Venise en 1947.


Wikipédia

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